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Les prothèses de mollet corrigent les deux tiers supérieurs de la jambe permettent d’augmenter le galbe des mollets trop fins. Elles ne corrigent jamais le volume de la cheville. A ce niveau, seule un lipofilling de la cheville par injection de graisse peut épaissir la cheville.

La prothèse de mollet recrée le galbe de l’un ou  des deux muscles jumeaux. Il peut s’agir :

  • du muscle jumeau interne
  • du muscle jumeau externe ou des deux muscles, auquel cas deux prothèses sont nécessaires.
  • les prothèses de mollet ont été initialement mises au point en chirurgie réparatrice, pour recréer le galbe du mollet en cas d’atrophie musculaire suite à des maladies sévères (poliomyélite, pied-bot…)

Indication en chirurgie réparatrice : Il s’agit d’atrophie sévère des muscles jumeaux dans les suites de pathologies : poliomyélite, pied-bot, maladie de Charcot, traumatisme directe sur une jambe, traumatisme rachidien avec paralysie d’un segment de membre inférieur…

Indication en chirurgie esthétique : L’utilisation des prothèses de mollet à visée esthétique est destinée aux patients estimant avoir un mollet trop fin. La prothèse de mollet vient alors recréer le galbe des muscles jumeaux. L’utilisation de cette technique doit toujours être mise en balance avec le lipofilling de mollets (réinjection de la graisse du patient pour recréer le galbe du mollet), afin d’éviter si possible la pose de corps étranger.
Cependant, chez les patients minces, sans réserve de graisse, la seule technique utilisable est la pose de prothèse de mollets.

D’une manière générale, la prothèse de mollet permet d’obtenir des résultats stables, très satisfaisants, et immédiats avec des complications exceptionnelles.

La prothèse de mollet étant placée en profondeur entre le muscle et son aponévrose, elle n’est  pas perceptible ni visuellement, ni à la palpation.

Avant tout programmation

  • 2 consultations espacées de minimum 15 jours sont obligatoires.
  • signature du devis, du consentement éclairé, et réalisation systématique de photographies médicales.
  • prescription de bas de contention.
  • aucun médicament contenant de l’aspirine, d’anti-inflammatoires ou d’anticoagulants oraux ne devra être pris dans les 15 jours précédant l’intervention.
  • arrêt complet du tabac au moins 2 mois avant l’intervention puis jusqu’à cicatrisation (en général 15 jours après l’intervention). La cigarette électronique doit être considérée de la même manière.
  • prévoyez une période d’indisponibilité professionnelle après l’intervention de 7 à 21 jours selon la profession, car aucun arrêt de travail ne pourra vous être prescrit si l’intervention n’est pas prise en charge par la sécurité sociale.

En cas de malformation, une prise en charge partielle par la sécurité sociale est possible. Dans le cas contraire, l’intervention est toujours esthétique, et ne peut être prise en charge ni par la sécurité sociale ni par votre mutuelle.

L’hospitalisation est en ambulatoire voire une nuit.

La durée d’opération 1h30.

Type d’anesthésie

  • rachianesthésie
  • anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.

Classification des prothèses selon :

A – Le contenu : prothèse de mollet en gel de silicone cohésif de consistance ferme proche de celle des muscles jumeaux. La rupture de la prothèse n’entraîne pas de fuite de silicone.

B – La forme :  des prothèses de mollet de formes symétriques ovoïdes et asymétriques de forme anatomique utilisée essentiellement chez le patient body-builldé.

Le choix de la forme de l’implant dépend des désirs du patient.

Chaque prothèse présente 3 dimensions :

  • longueur
  • largeur
  • projection

Grâce à ces paramètres, il est possible de s’adapter à toutes les morphologies et les désirs de patient(e)s.

La cicatrice correspond à l’incision et donc à la voie d’abord d’environ 3-4 cm. Elle est située derrière le genou, dans le pli horizontal (creux poplité).

La technique

Réalisation de la loge de la prothèse de mollet, après une incision dans le pli du genou, la gaine du muscle jumeau (ou aponévrose musculaire) est ouverte. A l’aide d’un instrument non coupant, se réalise la loge de la prothèse de mollet, adaptée précisément aux dimensions de l’implant. Aucun drain n’est nécessaire, car la loge de la prothèse est réalisée dans un espace avasculaire (pas de risque de saignement).

Pose de la prothèse de mollet. La prothèse est introduite dans sa loge, sans effort. Elle épouse exactement l’espace créé, et ses contours ne sont pas visibles.

Fermeture de  la partie haute de la gaine du muscle pour éviter que la prothèse de mollet ne remonte.

Les suites post-opératoires

  • Un pansement simple, et le port d’un bas de contention, suffisent pour maintenir la prothèse de mollet en bonne position.
  • La marche avec béquille sera nécessaire pendant 7 jours, ainsi que le port de chaussure avec un talon pour détendre la gaine musculaire.
  • aucun drain  n’est posé
  • La douleur est modérée et calmée, lorsqu’elle existe, par des antalgiques simples. Une sensation de tension au niveau du mollet est fréquente pendant quelques jours.
  • un œdème de la cheville peut persister pendant 7 à 15 jours.
  • Il existe par contre une gêne à la marche surtout la première semaine et qui disparaît ensuite progressivement sur 8 à 14 jours environ.
  • Les fils sont résorbables.
  • Les bas de contention doivent être portés jour et nuit pendant un mois et demi, pour maintenir les prothèses de mollet.
  • Le travail peut être repris entre 7 à 21 jours selon la profession.
  • Le sport est repris à 3 mois.
  • La surveillance  se fait à vie tous les 2 ans, et repose exclusivement sur l’examen par le chirurgien. Au moindre doute de rupture de la prothèse de mollet, une radiographie sera réalisée pour confirmer le diagnostic. Le changement de la prothèse de mollet est simple à réaliser.

Le résultat définitif des prothèses de mollet s’apprécie entre 3 et 6 mois. Des consultations de contrôle sont prévues pendant plusieurs années pour surveiller la tolérance des prothèses de mollets.

Les complications

Les complications sont détaillées dans la fiche d’information du Dr DUNET.

Complications spécifiques aux prothèses de mollet

Le syndrome de loge : Il s’agit d’une complication théorique de toute chirurgie de la jambe. Elle est possible en cas d’hématome dans la loge musculaire, entraînant des douleurs violentes et augmentant progressivement de volume. Il faut alors retirer les prothèses de mollet et évacuer l’hématome.
Visibilité et palpation au toucher de la prothèse de mollet : ce phénomène disgracieux est possible, mais il est rare avec les nouveaux procédés de pose, puisque la prothèse de mollet n’est plus posée directement sous la peau.
Durcissement et coques : Comme dans le cas des prothèses mammaire pour augmentation mammaire, l’enveloppe créée par le corps autour de la prothèse de mollet peut s’accentuer, et un durcissement (coque) peut apparaître. Il faut alors retirer les prothèses de mollet si l’aspect esthétique est défavorable ou si la zone devient douloureuse.

Usure de l’implant et rupture : Comme toute prothèse, l’implant de mollet va s’user. Aucun changement n’est à prévoir d’emblée, mais en cas de rupture par traumatisme (très) violent ou par usure, il faudra changer la prothèse de mollet.

Couleur et irrégularité du mollet : si la prothèse de mollet est trop superficielle, elle peut abîmer la peau, conduisant à une atrophie cutanée ou à une tâche de couleur. En conséquence si la prothèse de mollet menace la peau : il faut la retirer.

Insatisfaction de résultat : asymétrie, manque de volume, cicatrice peu esthétique. Les mollets étant initialement différents, cette chirurgie peut reproduire ou accentuer un défaut.

Dr DUNET assure lui-même le suivi post opératoire de ses patientes.