Quand est-il pratiqué ?
Le Lifting des cuisses est pratiqué lorsqu’il existe un relâchement de la peau au niveau de la face interne des cuisses lies soit au vieillissement cutané, soit à des amaigrissements importants (obésité, grossesse, régimes multiples…), soit une mauvaise rétraction de la peau après liposuccion des cuisses. Le (la) patient(e) est prêt(e) à assumer la rançon cicatricielle.
Ce type d’intervention ne justifie pas une prise en charge par la Sécurité Sociale, à l’exception des séquelles d’obésité après chirurgie bariatrique qui peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’une participation financière par l’assurance maladie.
Retrouvez toutes les informations dans la fiche SOFCPRE.
Repères
Le lifting de la face interne des cuisses peut être réalisé sous anesthésie générale ou sous anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intraveineuse.
La durée d’hospitalisation sera en moyenne de 1 à 3 nuits.
La durée de l’intervention est de 2h à 4h.
L’emplacement de la cicatrice résiduelle est en fonction de la technique utilisée.
La technique
Technique horizontale pure : la traction est verticale et l’excès de la peau est prédominant en longueur. La cicatrice part du pli de l’aine, elle se prolonge ensuite dans le sillon entre le périnée et le haut de la face interne de la cuisse, et se poursuit en arrière jusqu’au pli fessier.
Technique verticale pure : L’excès en largeur est prédominant et se traite «comme on rétrécit un pantalon». La cicatrice verticale est plus ou moins longue suivant l’importance de l’excès de peau. Elle est située le long de l’intérieur de la cuisse.
Technique mixte : les deux techniques sont souvent associées lorsqu’il y a présence des deux excès de peau. On obtient ainsi une cicatrice en L inversée ou en T.
Avant toute programmation
- 2 consultations espacées de minimum 15 jours sont obligatoires.
- signature du devis, du consentement éclairé, et réalisation systématique de photographies médicales.
- un panty est prescrit.
- l’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis, notamment en cas de facteur de risques associés (obésité, mauvais état veineux ; trouble de la coagulation).
- aucun médicament contenant de l’aspirine, d’anti-inflammatoires ou d’anticoagulants oraux ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
- arrêt complet du tabac au moins un mois avant l’intervention puis jusqu’à cicatrisation (en général 15 jours après l’intervention). La cigarette électronique doit être considérée de la même manière.
Dans les suites opératoires
- des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) peuvent apparaître. Ils régresseront pour l’essentiel dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention.
- la première douche est autorisée le lendemain de l’intervention.
- les fils sont résorbables.
- la période d’arrêt des activités sportives est de 2 mois.
- il faut prévoir un arrêt de travail de 1 à 3 semaines, en fonction de la nature de l’activité professionnelle ; si l’opération n’est pas pris en charge il convient de prévoir des jours de vacances.
La cicatrice est souvent rosée pendant les 3 premiers mois puis elle s’estompe en règle générale après le 3ème mois, et ce, progressivement pendant 1 à 2 ans. Elle ne doit pas être exposée au soleil ni aux UV avant 3 mois.
Les complications
Elles sont détaillées dans la fiche d’information de la SOFCPRE
Il s’agit principalement d’hématome, retard cicatriciel, sérome, voir de phlébite ou d’embolie pulmonaires. Ces dernières complications sont prévenus par un traitement adapté et le port de bas antithrombose.
Le Dr DUNET assure lui-même le suivi post opératoire de ses patients/patientes limitant ainsi le nombre et la durée de ces complications.